Porteur de projet pour la Fabrique Opéra Alsace, Philippe Arlaud monte la comédie musicale Cabaret avec des représentations dans de grandes salles à Colmar, Grenoble, Mulhouse et au Zénith de Strasbourg. Ce projet implique des lycées et des formations supérieures, soit 500 élèves, 15 établissements. Notamment le lycée Le Corbusier conçoit les décors du spectacle et donc l’IUT pour la communication numérique.
Dans l’amphi 2 de l’IUT, il a décrit les métiers et retracé l'histoire de l'opéra ainsi que celle de Cabaret, avec ses diverses mises en scène au cinéma, au théâtre, aux Folies bergères...
La musique et la danse ont toujours été des moyens d'expression.
L'opéra est un art qui réunit tous les arts.
D’après lui, l’opéra est perçu comme un art vieillissant (bien que de nombreux étudiant·es d’InfoCom témoignent être déjà allé·es à l'opéra/au théâtre) et dans quelques décennies qui ira voir de l'opéra si les jeunes ne s'y intéressent pas. Aussi il faut médiatiser l'opéra et ses métiers. C'est l'objectif que s'est fixée la Fabrique Opéra, née à Grenoble il y a quinze ans. Et concrètement, le montage de l'opéra permet de transmettre des savoirs, des connaissances, des compétences mais aussi l'envie et le goût.
On parle tous. Si on commence à parler plus fort et en rythme, on chante.
On marche tous. Si on commence à marcher en rythme, on danse.
La version de Cabaret sera celle de la mise en scène à Broadway en 1966 et sera jouée en anglais pour les chants et en français pour les jeux d'acteurs.
La Fabrique Opéra a pour perspectives de monter d'autres opéras coopératifs en associant des établissements allemands.